miércoles, 29 de abril de 2009
martes, 28 de abril de 2009
Pautas para el 1er trabajo
Extensión: 3-4 cuartillas sin contar bibliografía ni otros paratextos
Deberá trabajar sobre la idea de lo barroco en Don Juan. Si bien puede trabajar con el texto que prefiera como referencia principal, debe tener presentes tanto El burlador de Sevilla y convidado de piedra como el Dom Juan o el festín de piedra cuando haga reflexiones acerca de “lo barroco”. Puede, si así lo desea, escoger una figura o metáfora que ayuden a la comprensión de este periodo (Maravall, González García, Anceschi, etc). No debe hablar de todo “lo barroco”; la elección de un aspecto bien desarrollado y que muestre su reflejo en cualquiera de los donjuanes será suficiente.
Todo trabajo deberá tener referencias.
Etienne Durant
Esprit des beaux-esprits, vagabonde Inconstance,
Qu'Éole roi des vents avec l'onde conçut
Pour être de ce monde une seconde essence,
Reçois ces vers sacrés à ta seule puissance,
Aussi bien que mon âme autrefois te reçut.
Déesse qui partout et nulle part demeure,
Qui préside à nos jours et nous porte au tombeau,
Qui fais que le désir d'un instant naisse et meure,
Et qui fais que les cieux se tournent à toute heure,
Encor qu'il ne soit rien ni si grand, ni si beau.
Si la terre pesante en sa base est contrainte,
C'est par le mouvement des atomes divers,
Sur le dos de Neptun' ta puissance est dépeinte,
Et les saisons font voir que ta majesté sainte
Est l'âme qui soutient le corps de l'univers.
Notre esprit n'est que vent, et comme un vent volage,
Ce qu'il nomme constance est un branle rétif,
Ce qu'il pense aujourd'hui, demain n'est qu'un ombrage,
Le passé n'est plus rien, le futur un nuage,
Et ce qu'il tient présent, il le sent fugitif.
Je peindrais volontiers mes légères pensées,
Mais déjà le pensant, mon penser est changé,
Ce que je tiens m'échappe, et les choses passées
Toujours par le présent se tiennent effacées,
Tant à ce changement mon esprit est rangé.
Ainsi, depuis qu'à moi ta grandeur est unie,
Des plus cruels dédains j'ai su me garantir,
J'ai gaussé les esprits dont la folle manie
Esclave leur repos, sous une tyrannie,
Et meurent à leur bien pour vivre au repentir.
Entre mille glaçons je sais feindre une flamme,
Entre mille plaisirs je fais le soucieux,
J'en porte une à la bouche, une autre dedans l'âme,
Et tiendrais à péché si la plus belle dame
Me retenait le coeur plus longtemps que les yeux.
Donque fille de l'air de cent plumes couverte,
Qui de serf que j'étais m'a mis en liberté,
Je te fais un présent des restes de ma perte,
De mon amour changé, de sa flamme déserte,
Et du folâtre objet qui m'avait arrêté.
Je te fais un présent d'un tableau fantastique,
Où l'amour et le jeu par la main se tiendront,
L'oubliance, l'espoir, le désir frénétique,
Les serments parjurés, l'humeur mélancolique,
Les femmes et les vents ensemble s'y verront.
Les sables de la mer, les orages, les nues,
Les feux qui font en l'air les tonnantes chaleurs,
Les flammes des éclairs plus tôt mortes que vues,
Les peintures du ciel à nos yeux inconnues,
A ce divin tableau serviront de couleurs.
Pour un temple sacré je te donne ma Belle,
Je te donne son coeur pour en faire un autel,
Pour faire ton séjour tu prendras sa cervelle,
Et moi je te serai comme un prêtre fidèle
Qui passera ses jours en un change immortel.
Motin
Je veux dans un tableau la Nature pourtraire,
J’y peindrai la Fortune et le change ordinaire
De tout ce qui se voit sous la voûte des cieux,
L’Amour y sera peint d’une forme nouvelle,
Non comme de coutume avec une double aile,
Je lui en donne autant comme Argus avait d’yeux.
L’on y verra la mer et les ondes émues,
L’art avec ses éclairs, son tonnerre et ses nues,
Le feu prompt et léger vers le ciel aspirant,
Girouettes, moulins, oiseaux de tous plumages,
Papillons, cerfs, dauphins, et des conins sauvages
Qui perdent de leurs trous la mémoire en courant.
Des fantômes, des vents, des songes, des chimères,
Sablons toujours mouvants, tourbillons et poussières
Des pailles, des rameaux, et des feuilles des bois,
Et si je le pouvais, j’y peindrais ma pensée,
Mais elle est trop soudain de mon esprit passée,
Car je ne pense plus à ce que je pensais.
Je veux qu’en ce tableau soit ma place arrêtée,
Auprès de moi tirés Achelois et Prothée,
Faisant comme semblant de me céder la leur,
Et lors si de mon cœur apparaît la figure,
C’est trop peu de couleurs de toute la peinture,
A peindre sa couleur qui n’a point de couleur.
Si c’est un astre d’or qui me fait variable,
J’aime de ses regards l’influence agréable,
Et ne m’aimerais pas si j’étais autrement ;
Mon esprit est léger, car ce n’est rien que flamme,
Et si pour tout le monde il n’est qu’une seule âme,
L’Ame de tout le monde est le seul mouvement.
Aussi n’est-ce que fable et que vaine parole
De dire qu’il y ait je ne sais quel Æole
Qui enferme le vent et lui donne la loi ;
Si dedans quelque lieu un tel esprit s’arrête,
Ce n’est point autre part sinon que dans ma tête,
Et les dieux n’ont point fait d’autre Æole que moi.
Jacques Davy Du Perron
Je veux bâtir un temple à l'Inconstance.
Tous amoureux y viendront adorer,
Et de leurs vœux jour et nuit l'honorer,
Ayant leur cœur touché de repentance.
De plume molle en sera l'édifice,
En l'air fondé sur les ailes du vent,
L'autel de paille, où je viendrai souvent
Offrir mon cœur par un feint sacrifice.
Tout à l'entour je peindrai mainte image
D'erreur, d'oubli et d'infidélité,
De fol désir, d'espoir, de vanité,
De fiction et de penser volage.
Pour le sacrer, ma légère maîtresse
Invoquera les ondes de la mer,
Les vents, la lune, et nous fera nommer
Moi le templier1, et elle la prêtresse.
Elle séant ainsi qu'une Sibylle
Sur un trépied tout pur de vif argente
Nous prédira ce qu'elle ira songeant
D'une pensée inconstante et mobile.
Elle écrira sur des feuilles légères
Les vers qu'alors sa fureur chantera,
Puis à son gré le vent emportera
Deçà delà ses chansons mensongères.
Elle enverra jusqu'au Ciel la fumée
Et les odeurs de mille faux serments :
La Déité qu'adorent les amants
De tels encens veut être parfumée.
Et moi gardant du saint temple la porte,
Je chasserai tous ceux-là qui n'auront
En lettre d'or engravé sur le front
Le sacré nom de léger que je porte.
De faux soupirs, de larmes infidèles
J'y nourrirai le muable Prothé [Protée],
Et le Serpente qui de vent allaité
Déçoit nos yeux de cent couleurs nouvelles.
jueves, 23 de abril de 2009
Amortajado
"Who ever comes to shroud me, do not harme" (en "The Funerall")
Cuenta Izaak Walton como Donne encargó este dibujo de sí mismo amortajado. Pero no sólo lo encargó sino que posó para él. Se colocó una sábana y pidió que la anudaran como una mortaja. Le pidió al artista que lo colocara ladeado porque quería ver hacia el este, esperando el día de la resurrección. Una vez que estuvo terminado lo colocó cerca de su cama. Lo vió con insistencia hasta el día de su muerte. Es quizás la imagen más inolvidable de la necrofilia del poeta y de su tiempo.
Orador
Este grabado esta basado en el retrato que se encuentra en el Despacho parroquial de Saint Paul. Donne mostrado como orador romano. El retrato original es de aproximadamente 1620. Ya se ha convertido en un orador famoso con éxito incluso en Heidelberg. Aflora de nueva visión de alguien satisfecho se sí mismo, un nuevo Cicerón conocedor del poder de su lengua.
de Jack Donne a John Donne
Esta miniatura de Isaac Oliver está fechada en 1616. Un año antes Donne se había ordenado como sacerdote anglicano. Momento de transición entre amores "The mistress of my youth, poetry; the wife of mine age, Divinity". Su esposa, la muy recordada Anne Donne, morirá el 15 de agosto del año siguiente. Con la incorporación a la vida religiosa, Donne hablará de una muerte civil, de una muerte alegórica.
Como amante melancólico
De entre las sombras surgen como protagonistas unos dedos particularmente largos, unos labios, especialmente prominentes. El sombrero calado a medio lado y la mirada también oblicua. El lema que aparece en este óleo se hace doble: "Illumina tenebras nostras Domina" (Señora, ilumina nuestras tinieblas).
Antes muerto que mudado
miércoles, 15 de abril de 2009
Despersonalización
Maravall pp.50-51
Un mero concepto de época
Extraña contrariedad
—Así es —respondió Critilo—, que todo este universo se compone de contrarios y se concierta de desconciertos: Uno contra otro, exclamó el filósofo. No hay cosa que no tenga su contrario con quien pelee, ya con vitoria, ya con rendimiento. Todo es hacer y padecer: Si hay acción, hay repasión. Los elementos, que llevan la vanguardia, comienzan a batallar entre sí; síguenles los mixtos, destruyéndose alternativamente; los males asechan a los bienes, hasta la desdicha a la suerte. Unos tiempos son contrarios a otros, los mismos astros guerrean y se vencen, y aunque entre sí no se dañan a fuer de príncipes, viene a reparar su contienda en daño de los sublunares vasallos: de lo natural pasa la oposición a lo moral; porque ¿qué hombre hay que no tenga su émulo? ¿dónde irá uno que no guerree? En la edad, se oponen los viejos a los mozos; en la complexión, los flemáticos a los coléricos; en el estado, los ricos a los pobres; en la región, los españoles a los franceses, y así, en todas las demás calidades, los unos son contra los otros. Pero ¿qué mucho, si dentro del mismo hombre, de las puertas a dentro de su terrena casa, está más encendida esta discordia?
El Criticón, primera parte, Crisi III
lunes, 13 de abril de 2009
Desengaño y la rapidez del paso del tiempo en la literatura barroca
Por otro lado, la rapidez del paso del tiempo se nos representa en la figura de don Juan Tenorio, él siempre está en constante movimiento, corre de un lado para otro, viviendo cada día como si fuera el último de su vida. El temor de la muerte siempre esta presente en toda la literatura barroca, y ese temor, quizá, es el que impulsa a don Juan al disfrute del momento, dándole paso al desengaño por efecto temporal y efímero de la vida.
El triunfo de la muerte sobre la vida, se nos presenta al final de la obra, cuando Gonzalo sale de su tumba para hacer justicia por la deshonra de su hija dándole muerte a Don Juan Tenorio.
viernes, 10 de abril de 2009
Poema de Sor Juana Inés de la Cruz
Poema Hombres Necios Que Acusáis
Hombres necios que acusáis
a la mujer sin razón,
sin ver que sois la ocasión
de lo mismo que culpáis:
si con ansia sin igual
solicitáis su desdén,
¿por qué queréis que obren bien
si la incitáis al mal?
Cambatís su resistencia
y luego, con gravedad,
decís que fue liviandad
lo que hizo la diligencia.
Parecer quiere el denuedo
de vuestro parecer loco
el niño que pone el coco
y luego le tiene miedo.
Queréis, con presunción necia,
hallar a la que buscáis,
para pretendida, Thais,
y en la posesión, Lucrecia.
¿Qué humor puede ser más raro
que el que, falto de consejo,
él mismo empaña el espejo,
y siente que no esté claro?
Con el favor y desdén
tenéis condición igual,
quejándoos, si os tratan mal,
burlándoos, si os quieren bien.
Siempre tan necios andáis
que, con desigual nivel,
a una culpáis por crüel
y a otra por fácil culpáis.
¿Pues como ha de estar templada
la que vuestro amor pretende,
si la que es ingrata, ofende,
y la que es fácil, enfada?
Mas, entre el enfado y pena
que vuestro gusto refiere,
bien haya la que no os quiere
y quejaos en hora buena.
Dan vuestras amantes penas
a sus libertades alas,
y después de hacerlas malas
las queréis hallar muy buenas.
¿Cuál mayor culpa ha tenido
en una pasión errada:
la que cae de rogada,
o el que ruega de caído?
¿O cuál es más de culpar,
aunque cualquiera mal haga:
la que peca por la paga,
o el que paga por pecar?
Pues ¿para qué os espantáis
de la culpa que tenéis?
Queredlas cual las hacéis
o hacedlas cual las buscáis.
Dejad de solicitar,
y después, con más razón,
acusaréis la afición
de la que os fuere a rogar.
Bien con muchas armas fundo
que lidia vuestra arrogancia,
pues en promesa e instancia
juntáis diablo, carne y mundo.
martes, 7 de abril de 2009
Breve en el tiempo,
porque la muerte
nos sorprende en cualquier momento.
La vida es esfímera.
El Conocimiento es relativo.
No hay por bien hecho, ni por bien sabido,
nada es definitivo.
La rueda del destino tiene su hora.
La Calavera que como estatua impera
siempre nos busca, siempre nos asusta.
Inspirado en el poema "Lágrimas de un penitente"
de Francisco de Quevedo.
lunes, 6 de abril de 2009
AMOR BARROCO
sentimientos contrarios
amor apasionado
que en su llanto es risa
y en la sonrisa esconde un llanto
Amor por quererte tanto
amor y desamor,
encuentro y desencuentro
fuego abrasador
que hiela la sangre
magia que quema
en el frio de su veneno
Amor impreciso
que es miel, que es hiel
amor cautivo
sujeto lirico
del que sueña sin reposo
amor que es vida y muerte a la vez
Barroca el alma que lo contempla
barroco el espiritu que lo intuye
en el que sin remedio se posa
amor avasallante, terrible,
en él todo se consume
Amor candente
que toca con sus alas la dulce muerte
tú que me observas silente sin apuros
dadme la vida para sentir, que no estoy ausente
y en la muerte dadme la vida
para saber de su Amor oculto.
Autor: Zafiro.
sábado, 4 de abril de 2009
EL DISFRAZ, EL TEATRO Y LA CALAVERA
La metáfora expresiva del Barroco visto como teatro del mundo, alude al fenómeno de la apariencia, es decir, condensa la idea de que el hombre actúa en su mundo como parte de su propia representación, llevado por sus contradicciones y angustias, anhelos y sueños de realización y poder. De la inquietud constante en lograr el control de si mismo y la debilidad frente a otros. La ostentación, la política, la guerra, la conquista, confronta al hombre no solo con sus homólogos, sino consigo mismo. Esta idea de poder que lo seduce, le hace aparentar lo que no es, para lograr sus fines burlando tal vez, la buena fe de quien es víctima de sus pretensiones. Ninguno escapa a tal condición humana, pues la humanidad se mueve por los intereses.
El hombres trasgrede las normas sociales establecidas y se burla de lo que le es impuesto, constantemente. El Burlador de Sevilla no es inmune a tales condiciones, este personaje peculiar que encanta a las mujeres de su tiempo, las burla con su apariencia de hombre cortesano y caballero distinguido, si la mujer a quien quería conquistar era noble, se hacia pasar por uno de sus amados y si eran plebeyas les prometía matrimonio y mil cosas mas, incluso riquezas entre otras.
El Don Juan de Tirso Molina, creía que el mundo giraba a su alrededor, que podía estar con todas las mujeres que quisiera sin perder su apreciada honra. Su comportamiento teatral, simula con amables palabras y oculta sus verdaderas intenciones. Estas caracteríticas, lo hacen ser un personaje inmerso en la mentira y la manipulación, para Don Juan no cabe rechazo ni rebelión alguna de sus pretendidas ya que es un verdadero artista de la máscara y su verdadera personalidad queda oculta en el disfraz del seductor y en la ansiedad de conquista que enmascara su verdadero deseo.
Sin embargo es importante resaltar que la ambición desmedida de Don Juan pretende alcanzar también mas participación politica y por lo tanto obtener mas poder, una critica social del mundo cifrado por lo que se tiene, por lo que se ha logrado embaucar, la inteligencia al servicio de las pretensiones personales, dejando atrás la moral, los buenos principios, la buena fe y los valores religiosos. Una sociedad tan presente como la actual carcomida por la falta de valores. Un mundo corrupto, bizarro sin sanciones expeditas, donde sobrevive el que obtenga mas ventaja y al parafrasear al autor Rousset, según cita Maravall, la sociedad sólo ve en la realidad la máscara con que se conquista el mundo. " Sólo mediante el disfraz, el antifaz y la máscara puede llegar a descubrirse a si mismo; que la persona no existe mas que el personaje y que el disfrz es la verdadera realidad. En un mundo de perspectivas engañosas, de ilusiones y de apariencias, es necesario un rodeo por la ficción para dar con la realidad ".
En cuanto a la figura de la calavera podemos referir que lo esfímero de la vida nos recuerda nuestra condición humana y transitoria. La verdadera vida se contempla en el universo paralelo del mas allá y sus misterios. La vida es sólo un soplo del viento, todo lo que nace irremediablemente lleva implícita la muerte. La calavera nos recuerda en forma simbólica la vanidad del hombre y su vida, reflexión que nos hace meditar sobre nuestro paso por el mundo en la cosmovisión barroca. En El Burlador de Sevilla podemos captar esta calavera en el personaje de la estatua quien silente observa a Don Juan en sus delirios vanidosos que aparentan una fortaleza que no tiene. El personaje trata de burlar la realidad de la muerte y lo que esto significa, muerte como un manjar terrible de veneno al asecho. Sin embargo el burlador queda burlado ante tal pretención encontrando por justicia divina la muerte finalmente en manos de Don Gonzalo.
Los conceptos se contraponen en la identidad barroca; vida y muerte, realidad y teatro, amor y desamor, verdad y engaño, promesa y burla. Mundo al revés y retorcido, pinceladas bizarras que como obras de arte despiertan el ojo humano que las ve pasar.
viernes, 3 de abril de 2009
"LÁGRIMAS DE UN PENITENTE"
jueves, 2 de abril de 2009
El mundo como Teatro. La mascara de Tisbea
Los planteamientos literarios del Barroco están muy vinculados a la filosofía de vida del hombre de la época; una constante búsqueda interna, una necesidad de conocimiento del yo , una visión del mundo pesimista y negativa y una situación de desconfianza y conflicto entre unos y otros, a esta manera de ver la vida y vivirla se asocia directamente la idea del mundo como teatro. El hombre barroco debe esconderse detrás de una máscara que le permita ocultar del mundo su verdad, es engaño, es disfraz. Observemos esta característica en la figura de Tisbea que se nos presenta en escena como una mujer que se burla del amor y de los hombres, aparentando ser dura e impenetrable, disimulando a través de esta actitud sus debilidades y sentimientos. Una necesidad de dominio de ella misma, usa su máscara para disimular sus ganas de conseguir un compañero, controla su pasión y el deseo a enamorarse, pues desconfía de todos y de todo. Su figura termina siendo la de la burladora burlada, una mujer presumida y vanidosa que conociendo la posición social de Don Juan ve en él una excelente oportunidad para subir de nivel social y este termina siendo el que la desenmascare.
miércoles, 1 de abril de 2009
Un solo camino: tan largo me lo fiáis
No es descabellado pensar, siguiendo a Fernando Pessoa, que el Don Juan de Tirso quiso “sentir” fuera del “orden romano, la moral cristiana” para “burlar” a Tisbea, Isabela y Aminta, eso sí, escudado tras el poder que le otorga un apellido de abolengo, Tenorio. Un pícaro sin aventura realmente picaresca, podríamos convenir, si tomamos en cuenta que el pícaro vive en la intemperie, desprotegido, sin Don Diego que lo socorra. Poco le importa a Don Juan el futuro, por eso, ante las increpaciones de Catalinon, quien le dice que pagará caras sus burlas, Don Juan, sin mucho arte de la prudencia, le responde una y otra vez con su cínico estribillo (y muy cómico): tan largo me lo fiáis; Don Juan es un personaje de teatro dentro de otra obra de teatro: el mundo pendular, allí encarnan engaño y desengaño en su figura y en la de las mujeres burladas, respectivamente; enmascarado como aristócrata, Don Juan lee e interpreta (y vive, por supuesto) “al revés” lo que José M. González García llama en su ensayo sobre el barroco “el libro de la vida social” (o mejor: podríamos decir que finge ante los otros que lo “lee bien, correctamente”); su “arte de descifrar” (y de andar) por la vida está basado en ocultar sus intenciones bajo un elocuente discurso; detrás de sus mentiras y con la seguridad de su condición aristócrata, anda como mejor le parece por los caminos de su propia voluntad e inclinación, hasta que le llegó la hora de la muerte, la igualadora, cosa al parecer no prevista por Don Juan en el instante de su último y hasta soberbio “tan largo me lo fiáis”; el ideal que regía su “camino de la vida” –siguiendo a González García– consistía en burlar también las formas y convenciones de su tiempo; Don Juan no pareciera estar muy interesado en “aprender a leer y descifrar las voluntades ajenas” –como dice González García en su ensayo ya citado– y sí de vivir bajo su propia ley; no es posible distinguir en Don Juan de dónde viene este afán de contravenir los códigos sociales y de conducta de la época, este afán de Eros sin espejo, fugaz (porque se supone que Eros implicaría una “conexión”, un “vínculo”, y no una burla constante hacia las imágenes femeninas que va deseando, pero de la burla está hecho su mundo barroco); pareciera Don Juan estar guiado por estos versos de Quevedo que cita el mismo González García: “Vive para ti solo, si pudieres; pues sólo para ti, si mueres, mueres”. Podríamos interpretar también que el “tan largo me lo fiáis” de Don Juan responde a una lectura “única” del mundo y “del libro de la vida”, al menos en la versión de Tirso de Molina, en la que Don Juan no se enamora, pues antes que el camino del amor prefiere llenar la escritura del libro de su vida con la burla; al decirle una y otra vez a Catalinon “tan largo me lo fiáis” pareciera no tomar en cuenta Don Juan que es un ser fugaz, perecedero, como todo ser humano, un “ser para la muerte”, como explica González García citando a Heidegger para referirse al barroco, pues solamente al final de su vida, Don Juan, pareciera darse cuenta de su fragilidad: “¡Que me quemo! ¡Que me abraso! Muerto soy”. Aquí, en esta frase suya, pareciera cerrarse un círculo vital; es tan breve el “darse cuenta” de la propia brevedad de (su) vida, el péndulo se le movió tan bruscamente, que no podríamos decir que haya alguna reflexión en el personaje sobre su condición; no se trata de condenar ni mucho menos de realizar un juicio al “donjuanismo” de Don Juan (es decir: a su condición), sino de apreciar la ausencia de reflexión sobre el propio hacer y pensar en los momentos de mayor fragilidad, cuando se empieza a sospechar la presencia de la enfermedad y muerte.
ASV